Les flux de trésorerie liés à un projet d’investissement sont actualisés pour déterminer la rentabilité du projet. Le taux retenu est dénommé « taux d’actualisation » et le choix de ce taux est délicat et important. Il faut donc le choisir avec précaution. On retient en général le coût du capital, c’est-à-dire le coût moyen pondéré des sources de financement de l’entreprise (fonds propres, emprunts).
La détermination de ce taux est particulièrement importante car il représente le coût des ressources.
Ainsi :
- lorsque l’entreprise calcule la valeur actuelle nette (VAN) d’un projet, elle utilise un taux d’actualisation qui est le coût du capital exprimé en pourcentage. Prendre ce coût en considération permet d’une part de s’assurer que le projet crée plus de richesse qu’il ne coûte en ressources, et d’autre part qu’il crée de la valeur,
- c’est ce coût du capital (ou CMPC) qui servira de référence au choix des investissements (notamment pour le TIR).
Détermination du coût du capital
Chaque type de ressource a un coût :
– « t » pour les capitaux propres (CP),
– « i » pour les dettes (D).
On appelle coût du capital (« tc ») la moyenne arithmétique pondérée du coût de ces ressources :
Exemple:
Pour financer un investissement de 100 000 e, les dirigeants de la société Bruger projettent d’apporter 40 000 e de fonds propres et 60 000 e d’emprunts. Le coût de l’emprunt après impôt est de 6 %. Les actionnaires exigent une rémunération de 10 %.
Le coût du capital se détermine comme suit :
CMPC = 6 % * (60 000 / 100 000 ) + 10 % * (40 000 / 100 000) = 7,6 %
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