La comptabilité analytique d’exploitation (CAE) est une comptabilité nouvelle, elle est apparue dans les années 30 pour deux types de raisons : la première est les insuffisances de la comptabilité générale, la deuxième raison est raisons historiques (1930 : la crise économique mondiale).
Les insuffisances de la CG :
La comptabilité qui existait avant présente les insuffisances suivantes :
– c’est une comptabilité descriptive et non analytique ;
– c’est une comptabilité annuelle ;
– c’est une comptabilité qui ne détermine la valeur du stock qu’à la fin de l’année (par la méthode de l’inventaireextra comptable) ;
– c’est une comptabilité qui détermine des résultats globaux et non partiels.
Exemple : une entreprise fabrique 3 produits : pour A = 800, B = -400, C = 400, on comptabilité générale le résultat c’est un bénéfice de 800. Est-ce que la gestion de cette entreprise est bonne ?. Non, l’analyse du résultat nous montre que l’entreprise a intérêts à éliminer la production de B et de préférence se spécialiser dans le produit A.
Pour remédier à ces lacunes, la CAE présente les caractéristiques suivantes :
– elle permet de faire des analyses (charges et différents coûts) ;
– elle peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle, ou annuelle (détermination du résultat analytique pour chacune des périodes précités) ;
– le stock dans la CAE peut être connu à n’importe quel moment de l’année grâce à la technique de l’inventaire permanent ;
– la CAE détermine le résultat par produit ou par branche d’activité.
Exemple : une entreprise de confection peut calculer les résultat par produit : vêtements pour
enfants, jeunes ou adultes).
En conclusion la CAE est une comptabilité qui s’applique surtout dans les entreprises industrielles, c’est pourquoi on l’appel souvent la comptabilité industrielles.
Les raisons historiques :
La CAE a vue le jour dans les années 30 c’est-à-dire en pleine crise mondiale, pour sortir de cette crise, les entreprises capitalistes chercher à maximiser leur profit.
En sait que bénéfice = prix de vente – coût de revient, donc pour augmenter le bénéfice on a 2 solutions :
- soit augmenter le prix de vente ;
- soit diminuer le coût de revient.
Le capitalisme de l’époque est un capitalisme concurrentiel, donc la première solution est à écarté (perte de la clientèle) il nous reste donc la deuxième solution.
Mais le problème qui se pose et que pour diminuer le coût de revient il faut d’abord le connaître (coûts de revient est la somme de différentes charges). La CAE peut être défini comme la connaissance des coûts et coûts de revient.
Les charges de la comptabilité analytique – CAE :
Les charges de la CG (classe 6) sont reprises par la CAE, cependant certaines charges ne le sont pas. On les appelle les charges non incorporables, elles comprennent :
– toutes les charges non courantes ;
– certaines charges courantes que l’analyse ne permet pas de considérés comme tel, il s’agit des :
- fractions des dotations aux amortissements qui excédent les dotations fiscales ;
- impôts sur les résultats ;
- charges courantes se rapportant aux exercices antérieurs ;
- dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs (pas de valeur réel, actif fictif) ;
- charges qui représentent les charges récupérables sur les tiers (Exemple : taxe avancées sur le compte des autres) ;
- charge qui représentent la couverture d’un risque (provision pour litige, pour dépréciation).
D’autre part des charges qui ne figurent pas dans la CG sont prises en considération par la CAE, sont
les charges supplétives, elles comprennent essentiellement :
– la rémunération du travail du dirigeant ;
– la rémunération du capital à un certain taux d’intérêt dans la société ;
– les charges d’usage
(Exemple : amortissement de durée inférieur à celle fiscalement tolérées).
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